5 minutes avec Nathan Watson


Nathan Watson est rentré dans l'histoire de l'enduropale du Touquet en devenant le premier pilote Britannique a remporter cette épreuve mythique. L'officiel Redbull KTM Factory Racing est à l'honneur dans notre rubrique "5 minutes".

Tu deviens le premier pilote Britannique à remporter cette mythique épreuve, tu te sens comment?
Après quelques jours, j'ai vraiment pris conscience de ma victoire! Les premiers jours ont été fous avec beaucoup de félicitations sur les réseaux sociaux, c'était vraiment agréable à voir! Je suis toujours très heureux de la façon dont le week-end s'est déroulé.

Nous t'avons vu attaquer jusqu'au dernier tour, tu n’étais pas au courant des ennuis mécanique de Milko?
J'avais une stratégie pour la course et ça a parfaitement fonctionné. J'ai commencé sur la réserve pour pousser dans la dernière heure, physiquement j'étais très fort jusqu'à la ligne d'arrivée! Dans le dernier tour j'ai pas eu connaissance de l'abandon de Milko, je ne savais pas si j’étais premier ou deuxième, alors j’ai poussé à fond jusqu’à la fin.

Quels sont tes objectifs pour cette saison?
Mes objectifs pour la saison 2019 sera le World Enduro Super Series et le championnat de France des sables, j'ai un unique objectif, gagner.

La victoire du championnat de France des sables 2018/2019 est une belle surprise ?
Oui, remporter le championnat était un bonus surprise pour être honnête. J'ai du rater la deuxième manche de la série pour faire une manche du WESS (World Enduro Super Series) et bien sûr, ce n'est qu'une série de six rounds alors je me suis dit que j'avais déjà manqué une manche est que le championnat était presque terminé. Mais en remportant quatre des cinq épreuves auxquelles j’ai participé et en inscrivant une seconde place dans l’autre, les points se sont accumulés.

L’entraînement pour les courses de sable doit être un peu restreint au Royaume-Uni, je suppose qu’il n’y a pas vraiment beaucoup de pistes sur le sable pour s’entraîner, comme il en existe pour le motocross. Où vas-tu habituellement pour l'entrainement ?
L’hiver a été dur pour moi physiquement, car j’ai dû me rendre chaque semaine en France pour m’entraîner. Je roule à Loon Plage, non loin de Calais, où tous les gars vont s’entraîner. En gros, c’est comme une grande course de sable et vous pouvez y aller et rouler du mardi au dimanche toutes les semaines. J'ai donc parcouru les kilomètres aller-retour dans ma fourgonnette. Il y a quelques endroits qui sont ouverts de temps en temps au Royaume-Uni, comme la piste près de Skegness qu'ils ouvrent parfois, mais à part cela, c'est assez difficile de trouver des spots de plage au Royaume-Uni.

Tu as encore le temps de rouler en motocross pour le fun?
Oui, je m'arrête jamais en faite [rires]. Je l’ai fait toute ma vie depuis mon enfance, alors j’aime toujours ce sport. Cela me manque, mais maintenant je peux rouler une ou deux fois par mois sur les circuits de motocross de ma région et profiter du motocross sans stress. Je ne pratique plus en compétition alors d’une certaine manière, c’est presque plus agréable pour moi maintenant. Et c’est cool que cela puisse toujours faire partie de mon entraînement, vous savez, c’est vraiment utile pour les courses d’enduro et de sable. C’est donc bien d’avoir encore un pied dans le motocross.



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