Isak Gifting "Quand vous roulez en vingt-cinquième position en MX2, c'est comme si vous rouliez dixième dans la série EMX250"


Jusqu'à l'année dernière, Gifting était un pilote privé, mais il a finalement eu la chance de participer au championnat du monde MX2 avec une moto Factory Diga-Procross GasGas. Gifting a beaucoup impressionné. Josef Gažúr a rencontré le talent suédois pour discuter de sa carrière et plus encore.

Passer de l'EMX250 au championnat du monde MX2…

C'était incroyable en fait. J'étais en Italie et je m'entraînais pour Mantoue parce que j'y ai fait trois courses EMX250. Une semaine et demie auparavant, j'ai reçu un appel de Diga-Procross GasGas me disant qu'ils avaient besoin d'un pilote remplaçant. Ils ont dit que je serais un bon candidat et que si je voulais venir rouler pour eux le reste de la saison, je pouvais y aller. Je me suis dit "merde, j'ai besoin d'appeler les sponsors" et de voir ce que je pouvais faire, nous avons emballé le van et sommes allés d'Italie directement en Allemagne. Je suis monté sur la moto et j'ai roulé pendant trois ou quatre jours sur la GasGas, puis je suis allé à Mantoue pour mon premier GP. C'est une histoire folle en fait !

La différence entre EMX250 et MX2…

Bien sûr, il y a une différence. Je veux dire que l'EMX250 est vraiment difficile au sommet, les cinq ou trois meilleurs pilotes et surtout l'année dernière, ils étaient vraiment bons mais aussi encore cette année. Lorsque vous êtes au sommet de la catégorie EMX250, vous pouvez aller en MX2 mais c'est différent. Lorsque vous roulez en vingt-cinquième ou vingtième position, c'est comme si vous rouliez dixième dans la série EMX250. La catégorie MX2 est tellement serrée maintenant et quand vous regardez les qualifications, il n'y a généralement que deux secondes entre la première et la vingtième place. C'est vraiment serré, donc prendre une très bonne position est difficile et si vous ne prenez pas un bon départ, vous êtes foutu.

Une bonne saison MX2 l'année dernière…

Je veux dire que je suis arrivé sans attentes. Je voulais juste me montrer car c'était une si grande opportunité. C'était un peu faire ou défaire parce que j'avais la moto usine. Je savais que si je faisais bien, j'avais une chance de piloter la Factory et c'est ce que je voulais faire, alors je me suis lancé et tout fonctionnait très bien. J'ai obtenu de très bons résultats l'année dernière et mieux qu'aujourd'hui. Cela a bien fonctionné, je ne réfléchissais pas trop et je me suis lancé.

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