Le Belge avait déjà participé au championnat du monde avec KTM, Kawasaki et Yamaha depuis 2011 et s'était retrouvé délaissé par les structures officielles. Malgré le défi et une blessure à l’épaule en début de saison, Van Horebeek insiste sur le fait qu’il est prêt à affronter à nouveau les meilleurs pilotes du monde en 2020.
«Ce fut une excellente saison», a-t-il commenté à Assen lors du Motocross des Nations, où il a de nouveau signé un podium avec la Belgique. "Je n’étais pas chanceux à Arco [Di Trento] de casser le moteur après un saut ou j'ai fait un gros par-devant. Mon épaule n’était plus vraiment bonne après ça. J'ai essayé de revenir après la longue pause de mi-saison, mais j'ai lutté et j'ai perdu un peu de motivation et de confiance. Mais les résultats se sont améliorés progressivement. C'est simple: si je me classe parmi les cinq premiers, je reste là."
"Je pense que nous aurons un soutien financier plus important de la part de Honda Europe mais pas de pièces", a-t-il admis lors de la préparation de 2020. En un sens, Honda opère comme deux entités au sein de MXGP: HRC et l'équipe d'usine, puis Honda Europe qui soutient le team 114 Motorsports et Assomotor. Il existe des budgets et un support technique distincts pour les deux volets. Les plans MXGP de Van Horebeek ont été formés trop tard pour que Honda Europe réagisse efficacement en 2019, mais Honda SR Motoblouz pourrait tirer parti de sa brillante performance pour 2020."
"Pour le moment, nous roulons stock, un pot et des suspensions", a ajouté JVH. "C'est un peu difficile… mais je pense que l'année prochaine, nous pourrons faire un pas en avant. Je pense que nous pouvons franchir une étape avec Josse [Sallefranque, directeur d’équipe]. Je vais disputer une saison de sable complète à nouveau avec le Touquet. Je suppose que ça va être dur; ce sera deux ans non-stop! C’est pourquoi j’ai essayé de trouver de bonnes solutions avec l’équipe et cela semble bien fonctionner."
La vitesse et les résultats de Van Horebeek ont prouvé qu’un pilote privé pouvait rivaliser en MXGP, et dans un niveau de course où la préparation technique et le professionnalisme des pilotes poussent constamment vers de nouveaux sommets. "Le seul problème était les départs… .mais j'étais auparavant sur une moto d'usine et ce n'était pas beaucoup mieux", révèle Van Horebeek. "Aujourd'hui, le départ est la chose principale et si vous le faites bien, vous pouvez vous battre aux avants postes. J’utilise vraiment un moteur de stock et des suspensions, si les gens ne me croient pas, alors c’est leur opinion. Un peu plus d'aide serait encore mieux. Pour être honnête, j'ai passé une bonne année. Même avec ma longue carrière, j’ai encore beaucoup appris en 2019 et je suis prêt pour une autre saison."
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